par L’accordéon diatonique est un instrument de musique qui se joue à l’aide d’un clavier. Cet instrument utilise également l’air pour pouvoir fournir des sons, il est composé de anches libres laissant passer un vent qui varie selon l’actionnement du soufflet par le musicien.
Lorsque l’on parle de tablatures d’accordéon diatonique, nous ferons référence à deux systèmes. Tout d’abord le système CADB et le système par rangée que l’on appelle Corgeron. Ces deux types de tablature sont assez similaires, elles se différencient l’une de l’autre, la première en mettant en avant le fait de « tirer » ou de « pousser ». Et la seconde met en avant la rangée sur laquelle jouer. Ces deux systèmes ne se lisent donc pas exactement de la même manière.
La tablature d’accordéon diatonique CADB
La tablature CADB vient du « Collectif des Accordéonistes Diatonique de Bretagne ». Nous en avons parler, cette tablature se base sur le système de pousser/tirer, il est également possible de l’appeler système « Pousser/Tirer », ce système se compose de deux lignes, une première pour les notes à jouer en tirant, et la seconde pour les notes à jouer en poussant.
Certaines tablatures CADB utilisent des notions de solfège avec une notation « traditionnelle » pour les notes jouées à l’aide de la main droite. Tout comme une partition traditionnelle, la tablature se lit de gauche à droite. Les deux lignes qui constituent la tablature sont marqués d’un P pour celle du haut (pousser) et d’un T pour la ligne du bas (tirer). Les chiffres affichés correspondent à la touche sur laquelle il faut appuyer sur la rangée extérieure, par exemple le numéro 5 correspond à la 5ème touche en partant du haut sur la rangée extérieure. Même chose sur la rangée intérieure lorsque la tablature affiche un chiffre « prime » (’), même exemple 5’ correspond à la 5ème touche en partant du haut sur la rangée intérieure.
La dernière ligne de ce système correspond à la main gauche, cette ligne se compose de la notation anglo-saxonne, cette dernière utilise les lettres A, B, C, D, E, F et G au lieu des noms de notes que nous connaissons, que sont La, Si, Do, Ré, Mi, Fa et Sol. Sur un accordéon diatonique, les basses sont rangés par paires, une lettre majuscule sur la tablature indique qu’il faut utiliser la basse, la lettre minuscule indique l’accord correspondant.
La tablature d’accordéon diatonique Corgeron par rangée
Le système de tablature par rangée, aussi appelé « Corgeron » vient du nom du diatoniste Jean-Michel Corgeron, ce dernier l’a mis en place. Cette tablature se compose également de deux lignes, une première pour la rangée de Sol (G) et la seconde pour la rangée de Do (C), c’est de là que lui vient le nom de tablature par rangée.
Tout comme la première, nous retrouverons ici des notations traditionnelles, jouée avec la main droite, et se lisant classiquement de gauche à droite. Ici la ligne du haut est inscrite avec la lettre C (rangée intérieure) et la ligne du bas est inscrite de la lettre G (rangée extérieure). Les chiffres correspondent au numéro de la touche en partant du haut de la rangée concernée. L’indication tirer ou pousser se retrouve par un soulignement des chiffres, un chiffre souligné signifie « Tirer », un chiffre non souligné signifie « Pousser ».
Comme sur la tablature CADB, la dernière ligne correspond à la main gauche. Les basses s’utilisent de la même manière que sur le premier système. La différence réside dans le fait qu’il n’est pas nécessaires de faire apparaitre les notions de tirer et pousser pour les basses, car cette information se retrouve sur la ligne de la mélodie main droite et également dans la notation anglo-saxonne de la tablature. Si nous prenons un exemple : le E, correspondant à la note Mi, ne peut se jouer qu’en poussant.
